La facturation électronique n’est plus une option. Dans les prochaines années, toutes les entreprises françaises, y compris les TPE du bâtiment, devront l’adopter. Pour beaucoup d’artisans, cette perspective soulève encore de nombreuses questions : est-ce compliqué ? combien ça coûte ? et surtout, à partir de quand cela devient-il obligatoire ?
Cet article a été pensé pour répondre à toutes ces interrogations. Que vous soyez à la tête d’une petite entreprise de maçonnerie, plombier indépendant, peintre ou encore électricien, vous trouverez ici des réponses claires et concrètes. L’objectif n’est pas de vous noyer dans le jargon administratif, mais de vous donner une vision pratique de la facturation électronique pour les TPE, en tenant compte des contraintes spécifiques des petites entreprises.
Pourquoi la facturation électronique concerne aussi les artisans du bâtiment
Jusqu’à présent, envoyer une facture en PDF par e-mail suffisait. Mais la réforme change la donne : la facturation électronique repose sur des fichiers structurés (au format Factur-X, UBL, ou CII) qui permettent aux administrations fiscales et aux entreprises de traiter automatiquement les données.
Pour les artisans, cela signifie :
- Finis les fichiers Word bricolés ou les tableurs Excel pas toujours bien formatés ;
- Place à des solutions capables d’émettre et de recevoir des factures conformes aux nouvelles règles ;
- Une obligation qui s’imposera de manière progressive, mais inévitable.
👉 Exemple concret : aujourd’hui, quand vous envoyez une facture à un client professionnel, il peut la saisir manuellement dans son logiciel comptable. Demain, grâce à la facturation électronique, le fichier envoyé pourra être lu automatiquement par son logiciel. Résultat : moins d’erreurs, plus de rapidité, et une meilleure traçabilité.
Pour vous, artisan, l’intérêt est clair : moins de paperasse, plus de temps pour vos chantiers.
Les contraintes spécifiques des petites entreprises
Adopter un nouveau système de facturation n’a pas le même impact pour une TPE que pour une grande entreprise. Là où un grand groupe dispose de services financiers et informatiques, l’artisan, lui, gère souvent tout seul sa partie administrative.
Les contraintes spécifiques des petites entreprises sont donc bien différentes :
- Manque de temps : entre les devis, les factures, les relances et la gestion des chantiers, chaque heure compte.
- Budget limité : impossible d’investir des milliers d’euros dans une solution complexe.
- Compétences numériques variables : certains artisans sont à l’aise avec les outils digitaux, d’autres beaucoup moins.
- Simplicité avant tout : si le logiciel est trop compliqué, il ne sera pas utilisé au quotidien.
👉 Exemple vécu : un artisan carreleur nous confiait récemment qu’il avait testé un logiciel comptable classique, mais l’avait abandonné car il passait plus de temps à chercher comment éditer un devis qu’à facturer ses clients. Résultat : il était revenu à ses tableurs… jusqu’à découvrir un logiciel conçu spécifiquement pour les artisans, bien plus intuitif.
C’est là que des solutions comme Tolteck font la différence. Pensées pour les pros du bâtiment, elles intègrent les obligations légales mais restent simples à utiliser.
Quel coût prévoir pour une solution de facturation électronique TPE ?
L’une des grandes questions reste celle du prix. Le coût d’une solution de facturation pour TPE dépend de plusieurs critères :
- Le modèle économique : la plupart des logiciels fonctionnent sur abonnement (mensuel ou annuel).
- Les fonctionnalités incluses : simple émission de factures ou pack complet avec devis, relances automatiques, suivi des paiements, etc.
- Le support utilisateur : avoir un service client réactif, en français, est un vrai plus pour les artisans qui ne veulent pas perdre de temps.
👉 Exemple concret : certains logiciels d’entrée de gamme peuvent démarrer à une dizaine d’euros par mois, mais manquent de fonctions pratiques. D’autres, conçus pour le bâtiment, coûtent un peu plus cher (autour de 20 à 30 euros/mois), mais permettent de gagner plusieurs heures par semaine en automatisant la gestion.
Si on compare, c’est comme un outillage professionnel : investir dans une perceuse de qualité coûte un peu plus, mais elle tient dans le temps et vous fait gagner en efficacité. Avec la facturation, c’est pareil : mieux vaut une solution robuste et simple que bricoler avec un outil gratuit qui vous fera perdre du temps.
Le calendrier de la facturation électronique TPE 2027
C’est une question qui revient souvent : quand exactement devrais-je basculer vers la facturation électronique ?
Voici le calendrier de la facturation électronique TPE 2027 tel qu’il est prévu :
- 2026 : grandes entreprises et ETI concernées pour la réception et l’émission de leurs factures
- 2026-2027 : les PME devront suivre. Pour prendre en compte le point du dessous qui n’est pas bon, je viendrai mettre : “les PME et les TPE devront suivre, dans un premier temps seulement sur la réception des factures puis dans un second temps sur l’émission de leurs factures
- 2027 : les TPE (c’est-à-dire la majorité des artisans) seront obligées d’émettre et de recevoir leurs factures sous format électronique.
👉 Important : il ne s’agit pas seulement d’envoyer des factures. À partir de 2027, vos factures devront obligatoirement transiter par une plateforme agréée (PA – anciennement appelée : plateforme de dématérialisation partenaires) o Votre logiciel de facturation devra donc être compatible avec ces plateformes.
En clair : si vous attendez 2027 pour vous équiper, vous risquez d’être pris de court. Les éditeurs de logiciels, eux, se préparent déjà.
Comment se préparer dès aujourd’hui : étapes simples
Plutôt que de voir cette réforme comme une montagne, prenez-la comme un chantier qu’on aborde étape par étape.
Étape 1 : S’informer
Comprendre les bases est déjà un grand pas. Vous savez maintenant que les TPE seront concernées d’ici 2027, et que cela passera par un logiciel adapté.
Étape 2 : Tester une solution
N’attendez pas la dernière minute : la plupart des logiciels proposent des périodes d’essai gratuites. Cela vous permet de vérifier si l’outil correspond à vos besoins (simplicité, rapidité, prix).
Étape 3 : Former son équipe
Si vous avez des salariés (secrétaire, conjoint collaborateur, etc.), habituez-les dès maintenant au logiciel. En 2027, tout sera plus fluide.
Étape 4 : Intégrer le coût dans votre budget
Le coût d’une solution de facturation TPE n’est pas exorbitant, mais il vaut mieux l’anticiper. Intégrez-le dès aujourd’hui à vos frais de gestion, comme vous le faites pour l’assurance ou l’essence du camion.
👉 Astuce pratique : si vous hésitez entre plusieurs solutions, listez vos besoins prioritaires (devis rapides, suivi des paiements, factures conformes, etc.) et voyez quel logiciel y répond le mieux.
Transformer une obligation en opportunité
La facturation électronique pour les TPE peut sembler contraignante. Mais elle peut aussi devenir un vrai levier de développement pour votre activité :
- Vous gagnez du temps sur l’administratif.
- Vous évitez les erreurs de calcul et les oublis de TVA.
- Vous améliorez votre image professionnelle avec des documents clairs et modernes.
- Vous vous mettez en conformité avant les autres, ce qui réduit le stress.
👉 Exemple : un artisan menuisier qui a adopté un logiciel de facturation avant l’heure nous confiait qu’il avait non seulement gagné 4 heures par semaine sur l’administratif, mais qu’il avait aussi amélioré son taux de paiement dans les délais, grâce aux relances automatiques intégrées dans le logiciel.
En réalité, la facturation électronique n’est pas qu’une contrainte : c’est une opportunité pour moderniser la gestion de votre entreprise et dégager du temps pour ce qui compte vraiment, vos chantiers et vos clients.
Conclusion
La facturation électronique TPE 2026-2027 est une réforme qui arrive à grands pas. Pour les artisans du bâtiment, elle peut sembler complexe, mais avec les bons outils adaptés TPE, la transition peut se faire en douceur. Plutôt que d’attendre le dernier moment, prenez le temps de vous renseigner, de tester un logiciel simple et pensé pour vos besoins, et d’intégrer son coût dans votre gestion. Des solutions comme Tolteck, conçues pour les artisans du bâtiment, montrent qu’il est possible de respecter la loi tout en gagnant en efficacité.
En résumé : ne subissez pas la réforme, transformez-la en opportunité pour professionnaliser et simplifier la gestion de votre entreprise.
